Morphological and molecular characterisation of Tristoma integrum Diesing, 1850 (Monogenea, Capsalidae), including its complete mitogenome

Capsalids are monopisthocotylean monogenean parasites found on the skin and gills of fish. Capsalines (subfamily Capsalinae) are large-sized capsalids, parasitic on highly prized gamefish, and species of Tristoma parasitise only the gills of swordfish (Xiphias gladius). We obtained specimens of Tristoma integrum Diesing, 1850 from swordfish collected off Algeria in the Mediterranean Sea. Here, we describe the specimens, including the key systematics characters of dorsolateral body sclerites. One specimen was used for a next generation sequencing analysis but a part of it, including the sclerites, was mounted on a permanent slide, drawn, and deposited in a curated collection. We characterised the complete mitogenome, the ribosomal cluster (including 18S and 28S) and additional genes such as Elongation factor 1 alpha (EF1α) and Histone 3. We also retrieved molecular information from the host tissue present in the gut of the monogenean and provide the sequence of the complete rRNA cluster of the host, X. gladius. The mitogenome of T. integrum is 13 968 bp in length and codes for 12 protein, 2 rRNA and 22 tRNA. Phylogenies of capsalids were generated from 28S sequences and concatenated mitochondrial protein-coding genes, respectively. In the 28S phylogeny, most subfamilies based on morphology were not found to be monophyletic, but the Capsalinae were monophyletic. In both phylogenies, the closest member to Tristoma spp. was a member of the Capsaloides. In an Appendix, we report the complex nomenclatural history of Tristoma Cuvier, 1817 and its species.

Les Capsalidae sont des monogènes Monopisthocotylea parasites de la peau et des branchies des poissons. Les Capsalinae sont des Capsalidae de grande taille qui parasitent les poissons de pêche sportive, très prisés, et les espèces de Tristoma ne parasitent que les branchies de l’espadon (Xiphias gladius). Nous avons obtenu des spécimens de Tristoma integrum Diesing, 1850 à partir d’espadons collectés au large de l’Algérie en Méditerranée. Nous décrivons les spécimens, y compris les caractères systématiques clés des sclérites dorsolatéraux du corps. Un spécimen a été utilisé pour une analyse de séquençage de nouvelle génération, mais une partie de celui-ci, qui comprend des sclérites, a été montée sur une lame permanente, dessinée et déposée dans une collection. Nous avons caractérisé le mitogénome complet, le cluster ribosomal (y compris 18S et 28S) et des gènes supplémentaires tels que le facteur d’élongation 1 alpha (EF1α) et histone 3. Nous avons également récupéré des informations moléculaires à partir du tissu de l’hôte présent dans l’intestin du monogène et fournissons la séquence du cluster d’ARNr complet de l’hôte, X. gladius. Le mitogénome de T. integrum a une longueur de 13 968 pb et code pour 12 gènes de protéines, 2 ARNr et 22 ARNt. Des phylogénies des Capsalidae ont été générées, respectivement à partir des séquences 28S et des gènes codant pour les protéines mitochondriales concaténés. Dans la phylogénie 28S, la plupart des sous-familles basées sur la morphologie n’ont pas été trouvées monophylétiques, à l’exception notable des Capsalinae. Dans les deux phylogénies, les membres les plus proches de Tristoma spp. étaient des espèces de Capsaloides. Dans une annexe, nous rapportons l’histoire nomenclaturale complexe de Tristoma Cuvier, 1817 et de ses espèces.